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Quelle qualité de l’air pour la troisième région la plus urbanisée du monde ? Une question légitime, car si en Europe on vit beaucoup en ville, on se déplace toujours en voiture…

C’est le constat dressé par ce rapport de Greenpeace qui propose un classement de treize capitales européennes selon leur mobilité urbaine durable (c’est-à-dire l’accessibilité et la densité du réseau de transports en commun, la sécurité et le partage de la route). Ce faisant, il permet de comprendre les mesures prises – ou non ! – pour une mobilité plus verte, et une meilleure qualité de l’air.

En la matière, la capitale française, très dense par rapport à ses voisines (15 fois plus qu’Oslo, ou 3 fois plus que Copenhague par exemple) a un bilan mitigé… Son réseau de transport a beau être pratique et abordable, il est difficile de se déplacer vite et bien dans la capitale française. La voiture reste un des principaux moyens de transports, alors que le vélo ne représente que 3 % des déplacements !

D’où une qualité de l’air médiocre : Paris est ainsi l’avant-dernière du classement sur ce critère. Pour Greenpeace, la voiture doit laisser la place à d’autres formes de mobilité dans une réflexion qui intègre la périphérie. De quoi nourrir les débats actuels autour de certaines décisions de la Mairie de Paris !