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Bonne nouvelle ! Après une période de forte augmentation entre 2004 et 2010, la production française de déchets (ménages, collectivités et entreprises de construction confondus) est désormais en recul et s’est stabilisée à 324 millions de tonnes en 2014.

Mais s’ils diminuent en quantité, les déchets à valoriser sont de plus en plus divers. Un enjeu émergent auquel cherche à répondre ce rapport publié par France Stratégie, institution publique rattachée à Matignon, et le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq).

En effet, la diversification des déchets entraîne une adaptation et une complexification des processus de mécanisation mis en place dans les centres de tri. Elle implique également une montée en compétences des travailleurs de la filière, voire la création de nouveaux métiers, comme par exemple celui de « diagnostiqueur de déchets ».

Avec la grande majorité de ses 85 000 emplois (équivalent temps plein, hors déchets radioactifs) aujourd’hui peu qualifiés, l’un des principaux défis posés à la filière est donc celui de la formation tout au long de la vie, selon France Stratégie et le Céreq. Cet enjeu se double à plus long terme d’une réflexion sur la place de la valorisation des déchets dans la société, la filière souffrant aujourd’hui d’une image négative qui pourrait la freiner dans ses besoins de recrutement.